Eugénie de Montijo - Le site de Geneviève Chauvel

Geneviève Chauvel
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Le site de Geneviève Chauvel

Inoubliable Eugénie
Eugénie de Montijo, Impératrice des Français.
Prix Daguerre 1998
Réédité en 2014 par les éditions France Empire
Elle naît à Grenade le 5 mai 1826. Un tremblement de terre brusque l'événement. Sa mère se réfugie sous une tente dressée au fond du jardin pour accoucher à même le sol.

Très tôt, son père, grand d'Espagne, lui inculque sa passion pour l'Empereur mort à Sainte-Hélène. Elle grandit, l'imagination enflammée par le héros français, les exploits de don Quichotte, et le souvenir de Charles-Quint. L'honneur, la fierté, le courage deviennent sa raison d'être.

A treize ans, une gitane lui dit : "Tu seras plus que reine. Tu vivras cent ans mais tu finiras dans la nuit." La prédiction se réalise en Janvier 1853 : Napoléon, nouvel empereur des Français, bravant toutes les oppositions, offre à la belle andalouse, aux cheveux flamboyants, la couronne impériale et l'amour.

Son destin est en marche, une extraordinaire histoire de passion et de fidélité commence. Il va durer quatre-vingt-quatorze ans. Eugénie meurt à Madrid en 1920, après une dernière intervention politique que la France ne peut oublier.

Débarrassé d'une légende aussi sombre qu'imméritée, voici le vrai visage d'Eugénie de Montijo, reconstitué, avec ferveur et dévotion, à partir de documents d'archives, de très nombreuses correspondances privées, d'entretiens et de témoignages.

Apportant toutes les nuances et rectifications qu'exige la recherche de la vérité historique, Geneviève Chauvel contribue, à sa manière, à l'envoûtante réhabilitation d'une femme d'exception trop souvent méconnue et incomprise.

Prix des Trois Couronnes à Anglet.
Traduit en espagnol.


© 1998 Éditions Pygmalion / Gérard Watelet
70, Avenue de Breteuil 75007 Paris



Voir article de presse LE POINT. 6 juin 1998 N° 1342 p.110

Voir article de presse SUD-OUEST. 23 septembre 1998

Voir article de presse du FIGARO MADAME 14 août 1998

EUGENIE en traduction espagnole
Comme la gloire du second Empire s'évanouit après Sedan, s'efface aussi injustement, d'un coup, le souvenir de cette femme d'exception, l'impératrice Eugénie, qui ne s'éteignit qu'en 1920, presque un demi-siècle après Napoléon III.
Juste à temps pour fournir à Clémenceau la pièce maîtresse qui permit à la France de récupérer l'Alsace-Lorraine, malgré les préjugés ethniques du président Wilson.
La République, qui avait fait d'elle, par démagogie et imbécile xénophobie, un des boucs émissaires des malheurs de la France, ne lui en sut même pas gré.
Geneviève Chauvel retrace avec talent ce destin fabuleux et tragique d'une jeune aristocrate espagnole élevée par son père afrancesado dans le culte de l'épopée napoléonienne, éveillée à tous les vents de l'esprit par Mérimée dans le salon de sa mère, et rien moins que réactionnaire, comme la sournoise légende qu'on lui fit. Philippe Nourry.
LE PRIX DAGUERRE 1998 POUR INOUBLIABLE EUGÉNIE
(Le prix des Trois Couronnes à Anglet)

"Depuis quarante ans, l'Association du prix des Trois Couronnes récompense des centaines d'écrivains. Pour ce quarantième jubilé, jury et lauréats se sont réunis à la bibliothèque municipale d'Anglet.
…Le prix Daguerre a été accordé à Geneviève Chauvel et son surprenant roman sur " l'Inoubliable Eugénie".
" Je suis très touchée de voir qu'ici, on n'a pas oublié l'Impératrice, remercie G.Chauvel. J'ai senti la vérité de cette femme en lisant sa correspondance envoyée à sa famille. En France, on avait d'elle une image négative car elle n'était que la fille d'une femme de chambre", précise la lauréate.
Cette femme, qui aimait réellement Bonaparte, a été calomniée, souillée, mais elle n'a jamais enfoncé ses accusateurs par respect de la dignité du silence.
Dans son roman, Geneviève Chauvel a donné une nouvelle image de l'impératrice Eugénie; loin, très loin de ce que l'on entend généralement.
MAYA LAUQUÉ
Sud-Ouest du 23 Septembre 1998
EUGÉNIE IMPÉRATRICE DANS LE FIGARO MADAME
(14 août 1998)
Avec l'aimable autorisation du Figaro : www.lefigaro.fr

"Il faut savoir braver les interdits. Dans la réédition de sa biographie magistrale d'Eugénie de Montijo, l'historien irlandais William Smith rappelle la dernière volonté de l'impératrice des Français : " Je n'ai jamais écrit de Mémoires, je prie mes exécuteurs testamentaires de poursuivre les auteurs, si on en fait publier en mon nom après ma mort."
Geneviève Chauvel, à qui l'on devait déjà un portrait raffiné de Marie Leczinska, vient pourtant de briser le tabou - et c'est un bonheur.
Ses mémoires apocryphes de la souveraine plongent le lecteur dans les affres d'une destinée de gloire et de souffrance : le chaos d'une enfance errante, la joie du mariage avec le prince-président et les infidélités de Napoléon III, les grandeurs et les servitudes des Tuileries et de Compiègne, la régence et le désastre de Sedan, l'exil auprès de Victoria…
On traverse, ravi, les salons rouge et or d'un second empire trop souvent négligé; et l'on s'étonne de la longévité d'une femme qui connut le téléphone et l'automobile…
Quand au style et à l'esprit de cette confession, ils sont à ce point ceux d'Eugénie qu'on voit mal comment l'impératrice aurait pu les renier."
Stéphane Bern
copyright Geneviève Chauvel 2021
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